Portrait : Jean-Michel Linfort, le peintre périgourdin passionné par la petite reine


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2014 PAR Claude-Hélène Yvard

Amoureux de la petite reine depuis son plus jeune âge, le périgourdin Jean-Michel Linfort, a consacré plusieurs ouvrages à la Grande boucle. Ses publications sur l’illustrateur Pellos, les Trente glorieuses du Tour de France ; le meilleur du Tour de France font référence. Le grand livre des illustrateurs, dessinateurs et caricaturistes du Tour de France a été couronné par le prix Lacoste de l’image du plus beau livre sportif. Il lui a valu la reconnaissance des écrivains et des journalistes sportifs.
« Le Tour de France est toujours liée à des brûlures de l’enfance. Il y a de l’émotion, de la nostalgie. Chaque mercredi, ma maman me ramenait du marché le Miroir des sports et je découvrais avec bonheur les aventures des champions de l’époque. » Sa préférence va aux grandes étapes de montage, à l’effort physique que nécessite le franchissement d’un grand col.
Encore aujourd’hui, cette passion pour la petite reine où il dit appréciait par dessus tout la beauté, l’esthétisme de ce sport, est intacte. A travers son dernier ouvrage préfacé par Jean-Marie Leblanc et Christian Prudhomme, l’ancien et l’actuel directeur du Tour de France, il invite le lecteur à revisiter les grandes heures de la Grande boucle, à travers le Périgord.
La Dordogne a accueilli le Tour pas moins de 25 fois, plusieurs fois, le peloton n’a fait que traversé le département : ce fut le cas de 1964, de 2007. Dans cet ouvrage, il évoque les figures emblématiques que furent Petit Breton dans les premières années, Jacques Vivier et surtout Valentin Huot.

L’ami Valentin HuotLégende du Tour en Périgord, publié chez un éditeur local Ifie éditions Périgord, consacre une partie à  son ami Valentin Huot, devenu lui même lauréat du prix Antoine Blondin.  Le livre évoque bien entendu, les étapes reine, celle du 14 juillet entre Bergerac et Périgueux, la première de l’histoire en Périgord, les trois jours de juillet 1994. Ce fut un premier contre la montre. Ce jour là, Jacques Anquetil remporte la victoire devant Charly Gaul.
Pour ce livre, Jean-Michel Linfort a fait appel à des contributions extérieures : celle de Sylvain Le Bail, membre du comité d’organisation du Tour en Bergeracois, consacre une partie aux souvenirs du Tour en Bergeracois. Valentin Huot, lui même a apporté sa contribution. Jean Michel Linfort conjugue ses talents de peintre et d’auteur dans ce livre magnifiquement illustré. Car l’ancien haut fonctionnaire à la Datar, au commissariat au plan, puis au ministère de l’Agriculture a toujours peint. Passionné dès son jeune âge par la peinture et le dessin, Jean Michel Linfort a toujours allié les arts plastiques à son métier. Depuis de très nombreuses années, il manie ses pastels tel un virtuose, maître pastelliste.  Il a à son actif une centaine d’expositions personnelles à Paris, en Dordogne et totalise des milliers de tableaux. Jusqu’au 22 septembre au musée du Périgord, Jean-Michel Linfort revisite les replis de la mémoire périgourdine à travers les étapes reine de la Grande Boucle, en 1961 et 1964. Certains des ses tableaux illustrent son dernier livre.
Du lundi 7 au samedi 26 juillet, un second volet de l’exposition de Jean Michel Linfort sera à découvrir au centre culturel de la visitation. « L’art du tour interroge l’imaginaire du cycliste sous forme picturale. Une belle manière littéraire et artistique de célébrer le retour de la Grande boucle en Périgord, les 25 et 26 juillet prochain. 

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