Arts audiovisuels : Angoulême à la conquête de la scène internationale


Julien Bonnet
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/02/2020 PAR Julien Bonnet

Angoulême, nouvel eldorado du numérique ? Avec près de 1300 étudiants, douze écoles et une dizaine de sites gravitant dans cet univers, le Pôle Image Magelis compte renforcer ses formations à l’international. Toutes les écoles sont actuellement pleines et certaines ont multiplié par six leur nombre d’étudiants en quelques années. Des arguments présentés aux futurs étudiants le 15 février dernier, lors d’une journée portes ouvertes aux allures d’opération séduction.

Mais Angoulême n’attire pas que les étudiants. Dans les prochaines années, le campus va accueillir six nouvelles écoles liées à l’informatique et à l’image : l’École 42, l’École Multimédia, la Media School, SupInfo, l’école de cinéma Arfis et l’Helios Gaming School, une formation en sport électronique (e-sport). La plupart de ces formations seront installées le long de la Charente, dans ce qui est devenu un véritable quartier de l’image.

 Parents et lycéens découvrent les formations de l’Atelier, école angoumoisine de cinéma d’animation.

 Angoulême séduit l’industrie du jeu vidéo

En plus de ces nouveaux venus, le campus renforce également ses formations. C’est notamment le cas du CNAM-ENJMIN, la seule école publique formant à la création de jeux vidéo, accessible à partir de Bac +3.

À la rentrée 2020, elle ouvrira une licence informatique axée sur la création vidéoludique. Ce cursus proposera trois mois de formation intensive à Angoulême, suivis de trois ans en alternance en entreprise. Une première pour l’ENJMIN, qui cherche à séduire les lycéens et les professionnaliser assez tôt dans leur parcours, pour répondre à la demande du secteur.

L’école rayonne également hors des frontières puisqu’elle est régulièrement sollicitée par des studios étrangers. C’est pourquoi elle planche sur la création d’un nouveau master international, intégralement en anglais, pour recevoir et accompagner professionnellement des étudiants du monde entier. Un choix logique pour l’école, qui figure régulièrement dans le top 3 des meilleures écoles françaises de jeu vidéo.

Et l’excellence angoumoisine se retrouve jusqu’aux Pégases, l’équivalent des César du jeu vidéo. Cette année, quatre jeux créés à l’ENJMIN se retrouvent en finale dans plusieurs catégories : Toko Toko (meilleur jeu mobile), Un Pas Fragile (meilleur premier jeu vidéo, meilleur personnage), ainsi que Don’t Look et Aurore (meilleur jeu étudiant). Après la BD, la cité des Valois compte bien s’imposer sur la scène audiovisuelle mondiale.

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