Les Aquitanima Tours International en selle pour un circuit équin


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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 27/10/2017 PAR Solène MÉRIC

Les Aquitanima Tours International, ont depuis plus de 15 ans démontrés toutes leur pertinence concernant la filière bovine. Accueillant chaque année, plus d’une centaine de professionnels étrangers, sur trois jours de circuits techniques à travers la région, ils permettent, de visites de centres d’insémination en élevages, en passant par les abattoirs et les lycées agricoles, de créer des relations, de démontrer les savoir-faire français et régionaux, et surtout, car c’est bien là l’objectif, de faire des affaires à l’export, indique Pierre Lesparre, Commissaire du SANA dédié à l’international. Des affaires réussie à travers les ventes de paillettes ou d’animaux issus des élevages régionaux, grâce aussi à un certain savoir-faire de la convivialité et de l’accueil 100% Sud-Ouest. Avec la fusion des régions en Nouvelle-Aquitaine, « le concept c’est aussi étendu aux caprins et même aux ovins dès ce mois de décembre », précise-t-il. L’entrée des équins dans le dispositifs dont il était question depuis plusieurs mois est donc désormais actée, à travers ce focus particulier sur les chevaux de sport Anglo-Arabes.

Reconnaissance du monde agricole et businessUne entrée dans le « club » des Aquitanima Tours International comme un symbole venant un peu mettre à mal le constat jusque-là dresser par Pierre-Yves Pose, Président du Conseil des équidés Nouvelle-Aquitaine : « Il est souvent difficile pour nous, éleveurs équins, d’être affiliés à ce que l’on est, à savoir au monde agricole, une difficulté qui est d’ailleurs encore plus grande pour la race de chevaux de sport Anglo-Arabe, en raison, de cette double appartenance entre le monde du sport et de l’élevage ». Deuxième raison de se satisfaire : l’Aquitanima Tours Anglo-Arabe c’est aussi rappeler que la race, comme son nom de l’indique pas, est bien l’une des six races d’équidés dont le berceau se situe en Nouvelle-Aquitaine, « à cheval » entre le Limousin et l’ancienne Aquitaine. Enfin, derrière les symboles, certes important,, l’objectif reste bel et bien là aussi le business. D’ailleurs si le circuit concocté par la profession et Intercop Nouvelle-Aqutaine, s’ouvre à une jauge d’un vingtaine de professionnels, ce n’est pas le taux de participation qui satisfera les acteurs de la filière. Pour Pierre-Yves Pose, « même s’il n’y a que 4 ou 5 participants, nous ne serons pas déçus si les affaires se font. Et à quatre acheteurs ont peut faire de très belles affaires. » Mais au regard de la renommée des Aquitanima Tours sur les autres filières, et des clients de la race Anglo-Arabe déjà existant à l’étranger (et notamment en Allemagne, Hollande, Espagne ou encore Italie), il y a sans doute peu d’inquiétude à avoir sur l’intérêt que la proposition pourra susciter auprès d’éventuels acheteurs. Et le programme qui leur est proposé est pour le moins fourni.

Haras de Pompadour et vente de génétique dédiéeAurélien Lafargue, Président de Génétiqu’Anglo, l’association d’éleveurs qui assure l’étalonnage génétique de la race Ango-Arabe, en précise le détail. « Après l’arrivée des participants, une première journée d’accueil est prévu sur le site du Château d’Agassac en Gironde le mercredi 9 mai. Le groupe prendra le départ pour le Limousin le jeudi matin, non sans un arrêt en Dordogne pour visiter l’usine de Vans Fatras à Montcarret, le n°1 européen de la fabrication de vans pour chevaux » . Pour la suite du périple, direction l’élevage de Buissy, un des plus renommé de la race Anglo-Arabe, situé au cœur de la Corrèze, non loin du haras national de Pompadour, où la délégation terminera son tour, le vendredi, après une visite de la Jumenterie Nationale de Pompadour, véritable « maternité » du Domaine. Celle-ci comprend une soixantaine d’animaux, et a pour priorité affichée la préservation de la race Anglo-Arabe. Durant ces trois jours, la délégation se verra présenter aussi en détail l’association Génétiqu’Anglo, et chacun de ses 13 étalons, ainsi que le SIRE, Système d’information relatif aux équidés, en d’autres termes le fichier central d’identification des chevaux et des données. Objectif : que les visiteurs aient une belle visibilité de l’organisation de la race en terre néo-aquitaine, et qu’ils puissent rencontrer quelques uns de ses plus beaux étalons, juments et poulains.
Des animaux, que les visiteurs pourront aussi admirer le samedi 12 mai sur le Salon Equitaine à l’occasion d’une vente génétique organisée tout exprès (mais ouverte à d’autres acheteurs bien sûr…) nommée « Anglo’Event ». Les animaux présentés seront « 100% Anglo arabe », promet Aurélien Lafargue qui, avec Pierre-Yves Pose promet « du très haut niveau ». Les animaux présentés à la vente (une vingtaine) auront préalablement été sélectionné sur dossier. Bref, le top en la matière…

Sur la régularité de ce circuit équin sport, les discussions sont encore en cours, mais pour l’heure le président Pierre-Yves Pose avoue plutôt penser à un rythme biennal… avec à l’esprit, d’organiser un autre circuit équin en 2019, qui serait cette fois consacré aux chevaux de course. Un autre marché pour lequel les acteurs régionaux ont aussi des atouts à faire valoir.

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